LA TRANSMISSION
OU LE DONNER-PLUS-LOIN

Afin que, à ce sujet, tout soit parfaitement clair dans l'esprit des bénéficiaires d'une Transmission, il est utile, voire nécessaire, de faire clairement ressortir les différences existant entre une "Transmission" - Nouveau Concept - et une "Diffusion" "classique"...

La Transmission - que l'on peut aussi, à l'image du Concept allemand de "Weitergeben", appeler le "Donner-plus-loin" - est alors un Acte spirituel, qui engage totalement le Transmetteur, alors que la diffusion est essentiellement un acte commercial qui n'engage pas ou peu le diffuseur.

Dans la diffusion le but du diffuseur est la distribution de biens matériels - ou considérés sous cet angle[1] -, de sorte à généralement dégager un bénéfice financier maximal de son activité, alors que, dans la Transmission le but est fondamentalement la Transmission des Valeurs spirituelles.

De ce fait, le Transmetteur est, sur le plan matériel, conduit à mettre en œuvre, le plus rigoureusement possible, l'indispensable équilibre - c'est-à-dire la juste Compensation - devant exister entre Donateur et Récipiendaire, en fonction de la Loi du Donner et du Recevoir. C'est, du reste, aussi uniquement en fonction de la stricte observance de cette Loi que la poursuite de l'Activité demeure, à long terme, possible.

Dans la diffusion, la responsabilité quant à la valeur intrinsèque du Contenu est laissée à l'auteur, et secondairement à l'éditeur, mais n'est pas celle du diffuseur, tandis que dans la Transmission, au contraire, cette responsabilité quant au Contenu engage aussi pleinement le Transmetteur lui-même, lequel engage sa propre Conviction quant à la Valeur réelle, la Justesse ou la Véracité de ce qui est transmis.

La diffusion met, le plus souvent, en œuvre une importante organisation collective, de type commercial ou même associatif, fonctionnant dans le cadre de rapports souvent professionnels, alors que la Transmission engage uniquement et individuellement le Transmetteur dans le cadre de sa relation privée avec son récipiendaire.

C'est donc dans cette conscience et cet état d'esprit qu'une activité de Transmission des Valeurs Spirituelles  peut être conduite avec le plus grand Profit spirituel.

Et qu'en est-il concernant les Documents anonymes?

Le Transmetteur doit lui-même, dans son acte de Transmission, y engager sa propre Conviction et sa totale responsabilité personnelle.

à cette condition et à cette condition seulement de tels Ecrits peuvent "aller-plus-loin". Concrètement, cela signifie que le Transmetteur n'a pas à se référer à l'origine réelle ou supposée de tels Textes. Les Textes valent par eux-mêmes: "Ce qui compte c'est l'Œuvre et non pas la personne", etc...

Car la paresse d'esprit pousse souvent à donner des Documents à d'autres, sans les assumer totalement soi-même.

Or, seul le fait d'assumer soi-même son acte de Trans-mission respecte la Valeur de ce qui est transmis; c'est vrai pour le Transmetteur et c'est vrai pour le récipiendaire.

Car la paresse spirituelle des récipiendaires les pousse, en général à questionner quant à l'origine terrestre du document. ainsi ils veulent savoir, à l'avance, si cela "vaut le coup" de faire un effort pour reconnaître et assimiler ce qui leur est donné.

Le fait qu'il n'y ait pas d'origine terrestre de mentionnée les oblige, à cet égard, à se concentrer exclusivement sur l'Œuvre (la Parole, le Document, le Texte, etc...) elle-même, et c'est précisément cela qui est bon pour eux, c'est-à-dire pour leur progression spirituelle.

L'anonymat des Textes oblige tout particulièrement le Transmetteur à s'engager lui-même s'il veut les donner à d'autres.

En résumé: à la condition ci-dessus, les Textes anonymes reçus par un Bénéficiaire sont éventuellement transmissibles par lui. C'est à lui de peser s’il a un ressenti suffisant quant à leur valeur et à l'opportunité de les transmettre à tel ou tel autre.

Que le bénéficiaire des ouvrages et documents - surtout lorsqu'ils sont, eux aussi, privés, - en soit donc, lui aussi, bien conscient.



[1] C'est ainsi que, par exemple, l'on peut assister à la vente de livres au kilo!