Comment être en bonne Santé?

          En surmontant le conflit fondamental!




«Si Tu veux être en bonne Santé,

alors soigne Ton corps et Ton esprit

- «Evangile éternel» -


C

omment être en bonne santé ? En étant Un avec soi-même.



L’Unicité

L’être humain est un germe d’esprit en cours d’évolution.

Sa nature spirituelle lui confère son unicité.

Dans l’Unicitéêtre un avec soi-même – réside la source du Bonheur, de la Paix et de la Santé.

La dualité

Comment la dualité peut-elle exister dans l’être humain terrestre?

L’être humain terrestre est un esprit incarné dans un corps gros-matériel.

Malgré cette incarnation, l’être humain devrait toujours être unitaire, un avec lui-même. Cela s'appelle être aligné. L'on dit aussi familièrement «être droit dans ses bottes»!

Mais, bien souvent, il ne l’est plus, et commencent les problèmes : il devient double ou duel; il entre en duel contre lui-même.

Le mal fondamental vient donc de la dualité: Une partie s’oppose à une autre.

Comment la dualité se manifeste-t-elle en l’être humain?

Comment peut-on éclairer cela?

Le bon Chemin à suivre pour chaque être humain lui est donné par savoix intérieure.

Le problème a, par exemple, bien été observé par l’Apôtre Paul et arrive souvent ainsi:

«Je ne fais pas le Bien que je voudrais et fais le mal que je ne voudrais pas», dit l’Apôtre Paul, observant ce terrible conflit en lui.

En ce cas, il y a deux «Je» en l’être humain, ou, plus précisément, il y a un «Je», l’esprit, opposé au «moi», l’intellect.

Ceci est le conflit fondamental.

L’explication, apportée par Paul de Tarse, dans son épître aux Romains, est la suivante:

«Nous savons, en effet, que la Loi est spirituelle; mais moi, je suis charnel, vendu au péché».

Nous avons donc ici, exprimées par Paul, l’opposition, la dualité, spirituel{le} {d’un côté}/charnel{le} {de l’autre}.

Il explicite:

«Car je ne sais pas ce que je fais: je ne fais point ce que je veux, et je fais ce que je hais».

Donc, comme déjà vu, deux «Je», le conflit fondamental.

Il importe fort de bien identifier ces deux «Je».

Paul développe:

«Or, si je fais ce que je ne veux pas, je reconnais par là que la Loi est bonne».

Le premier «je» en lui fait le mal; c’est, dit-il, la partie «charnelle», «vendue au péché». Le mot charnel renvoie aux fameuses «mémoires cellulaires», aujourd'hui bien connues.

Mais un autre «Je», une autre partie en lui ne veut pas faire ce qu’il fait. Ceci montre qu’il vaut quand même mieux que ses actes; ce «Je»-là est capable de reconnaître le caractère bon, juste, sage et bienveillant de la Loi.

L’on peut vouloir autrement que ce que l’on fait et même que ce que l’on dit ou pense. Ceci est facteur de dualité répétée et introduit des distorsions entre les formes {nées} du vouloir et celles {nées} des pensées, paroles ou actions.

Alors, qui fait le mal, lorsque l’on veut le Bien:

«Et maintenant ce n'est plus moi qui le fais, mais c'est le péché qui habite en moi.»

Ce n’est pas moi qui fais le mal, c’est le péché!

«Pratique», non?

Mais c’est quoi, le péché? Le péché, c’est l’acte non conforme aux Lois, aux Lois de la Création (pas aux lois humaines!).

Celui qui transgresse une ou plusieurs lois est donc en état de péché, sous l’emprise du péché ; il a, de ce fait, partiellement ou totalement aliéné son libre vouloir. Et c’est parce que le péché – l’obéissance à la force qui commande la transgression – est le plus fort que celui qui est sous l’emprise du péché fait le mal.

«Ce qui est bon, je le sais, n'habite pas en moi, c'est-à-dire dans ma chair: j'ai la volonté, mais non le pouvoir de faire le Bien.»

Le concept «chair» doit maintenant être précisé: «chair» signifie, en langage biblique, «capacité de compréhension humaine terrestre limitée», c’est-à-dire, en fait, «intellect»  (ou encore «mental», «ego», etc.).

Il est bien précisé, dans la Genèse, que l’Arbre de la Connaissance du Bien et du Mal, à l’origine de la tentation, est « précieux pour ouvrir l’intelligence»:

«La femme vit que l'arbre était bon à manger et agréable à la vue, et qu'il était précieux ouvrir l'intelligence; elle prit de son fruit, et en mangea ; elle en donna aussi à son mari, qui était auprès d'elle, et il en mangea» (Genèse III, 6).

Avec le développement illimité de l’intellect, l’être humain a alors l’espoir de vivre la trompeuse promesse luciférienne:

«Alors le serpent dit à la femme: Vous ne mourrez point; mais Dieu sait que, le jour où vous en mangerez, vos yeux s'ouvriront, et que vous serez comme des dieux, connaissant le Bien et le Mal» (Genèse III, 5).

Illusion grossière, car beaucoup plus tard, Paul dira encore:

« Le salaire du péché, c'est la mort» (Epître aux Romains VI, 23).

Et, précédant la mort, la maladie

Pour revenir au mot «chair», Jésus a, du reste, utilisé le même mot, lorsqu’Il répond à Pierre, qui vient de professer sa Foi en Jésus en Lui disant: «Tu es le Christ, le Fils du Dieu Vivant!»:

«Jésus, reprenant la Parole, lui dit: «Tu es heureux, Simon, fils de Jonas; car ce ne sont pas la chair et le sang qui T'ont révélé cela, mais c'est Mon Père Qui est dans les Cieux»».

Et cela au travers du Ressenti de Pierre, c’est-à-dire de son Intuition spirituelle.

La chair, c’est-à-dire l’intellect humain, ne peut trouver cela tout seul…

Quant au sang, il semble devoir ici signifier la liaison entre l’esprit et le corps, s’effectuant précisément à travers le sang.

Dans le cas précis, même la voix de l’esprit - l’Intuition humaine - n’est pas suffisante pour reconnaître un Fils de Dieu, il y faut, encore en plus, une Grâce spéciale; d’où la précision: «C’est Mon Père Qui est dans les Cieux {Qui T’a révélé cela}».

Autre confirmation du sens du mot «chair», dans la bouche de Jésus : «Veillez et priez, afin que vous ne tombiez pas en tentation; l'esprit est bien disposé, mais la chair est faible». (Matthieu, XXVI, 41 ; Marc XIV, 38)

Il dit déjà là ce que Paul s’efforce de redire avec ses propres mots: L’esprit veut le Bien, parce qu’il ne peut pas, de par son genre, vouloir autre chose, mais à lui s’oppose la faiblesse de la chair, c’est-à-dire de l’être terrestre placé sous l’emprise de l’intellect. Et portant le poids des péchés des pères qui «se vengent jusqu'à la troisième ou quatrième génération»...

Paul poursuit:

«Car je ne fais pas le Bien que je veux, et je fais le mal que je ne veux pas».

«Je», l’esprit de Paul, insuffisamment fort, n’arrive pas, en ce cas, à faire le Bien qu’il voudrait faire, mais son autre  «je» - c’est-à-dire son ego, l’intellect – lui, fait le mal que son «Je» spirituel ne voudrait pas qu’il (l’intellect) fît.

Le plus terrible de tous les conflits intérieurs; le drame absolu de presque toutes les existences humaines terrestres!

Il se résume à:

«Je veux faire le Bien,

   et, au lieu de cela, je fais le mal!!!».


«Et si je fais ce que je ne veux pas, ce n'est plus moi qui le fais, c'est le péché qui habite en moi. Je trouve donc en moi cette loi: quand je veux faire le Bien, le mal est attaché à moi.»

Paul veut dire ici que son vrai «Je» - l’esprit en lui – est incapable de faire le mal. Le mal ne peut être fait que par quelque chose qui arrive à circonvenir l’esprit, quelque chose qui, du fait de la paresse de celui-ci, se montre (parce qu’en réalité il ne peut pas l’être!) plus fort que lui.

En outre, le mot «loi» est ici improprement employé, car le péché n’est nullement une loi. Mais, aussi longtemps que l’esprit n’a pas repris sa place – la première – il a beau vouloir le Bien, il se laissera toujours dominer par son instrument: l’intellect!

De plus, il faut savoir que l'inconscient est bien plus fort que le conscient!

Et Paul ajoute encore:

«Car je prends plaisir à la Loi de Dieu, selon l'homme intérieur ; mais je vois dans mes membres une autre loi, qui lutte contre la Loi de mon Entendement, et qui me rend captif de la loi du péché, qui est dans mes membres».

L’homme intérieur – autre appellation pour l’Esprit! – reconnaît tout le Bien-fondé et toute l’Omnisagesse de la Loi de Dieu, mais, dans ses membres – c’est-à-dire dans tout ce qui, inscrit jusque dans ses cellules, est sous la domination de son intellect (mental) – Paul découvre, non pas vraiment une autre loi, mais une autre réalitéle péché1 - qui lutte contre la première - qu’il appelle «La Loi de son Entendement» - et lui dispute le contrôle de ses membres, et donc de ses actes.

Il s’agit, bien sûr, ici, de l’Entendement supérieur, donc de celui de l’Esprit, que nous appelons, pour notre part, en langage actuel, «Intuition spirituelle».

Et Paul s’exclame:

«Misérable que je suis! Qui me délivrera du corps de cette mort?... Grâces soient rendues à Dieu par Jésus Christ notre Seigneur!... Ainsi donc, moi-même, je suis par l'Entendement esclave de la Loi de Dieu, et je suis par la chair esclave de la loi du péché».

Paul est donc écartelé entre deux principes opposés: la Loi de Dieu et la «loi» du péché, donc du mal, des ténèbres, de celui qui est présenté comme l’Adversaire par excellence, l’Antichrist, Lucifer!

Ce disant, il décrit toute la condition humaine depuis la chute et le grand Tri qui s’opère entre les êtres humains:

«Ceux, en effet, qui vivent selon la chair s'affectionnent aux choses de la chair, tandis que ceux qui vivent selon l'Esprit s'affectionnent aux Choses de l'Esprit».

«Ceux qui vivent selon la chair», ce sont les dominés par leur propre intellect, et, de ce fait, et selon toute logique et selon la Loi d’Attraction du Genre Semblable2, ce qu’ils aiment et recherchent ce sont les choses charnelles, terrestres, matérielles et donc périssables, tandis que «ceux qui vivent selon l’Esprit», les êtres humains d’Intuition, selon la même Logique et la même Loi, aiment et recherchent, quant à eux, les Choses de l’Esprit.

Et selon la Loi de l’Effet de Réciprocité, il est inévitable que:

«Et l'affection de la chair, c'est la mort, tandis que l'affection de l'Esprit, c'est la Vie et la Paix; car l'affection de la chair est inimitié contre Dieu, parce qu'elle ne se soumet pas à la Loi de Dieu, et qu'elle ne le peut même pas. Or ceux qui vivent selon la chair ne sauraient plaire à Dieu. Pour vous, vous ne vivez pas selon la chair, mais selon l'Esprit, si du moins l'Esprit de Dieu habite en vous. Si quelqu'un n'a pas l'Esprit du Christ, il ne Lui appartient pas».

D’où le grave Avertissement:

«Si vous vivez selon la chair, vous mourrez».

Autrement dit: Si vous vous laissez dominer par votre propre intellect, vous introduirez, de ce fait, un terrible conflit en vous-même entre votre Esprit et votre intellect, vous tomberez malade et pourrez même en mourir. Cela concerne, bien sûr, le corps, mais aussi l’âme.

L’issue finale dépend alors de quel côté sera le vainqueur:

«Mais si par l'Esprit vous faites mourir les actions du corps, vous vivrez, car tous ceux qui sont conduits par l'Esprit de Dieu sont enfants de Dieu».

Que signifie donc alors «faire mourir les actions du corps» si ce n’est vaincre {la domination de} l’intellect et ses manifestations?

La reconnaissance de la toute naturelle prééminence de l’Esprit ne ressemble, toutefois, nullement à l’esclavage résultant de la domination de l’intellect, car Paul conclut en disant:

«Et vous n'avez point reçu un esprit de servitude, pour être encore dans la crainte; mais vous avez reçu un Esprit d'adoption, par lequel nous crions: Abba! Père! L'Esprit {Saint} Lui-même rend témoignage à notre esprit que nous sommes Enfants de Dieu».

Seul le fait de reconnaître Dieu comme Notre Père permet de mettre fin au conflit par lequel l’intellect essayait de se jucher sur un trône usurpé et à l’Esprit de retrouver sa place, la première, d’où la Paix retrouvée et la Victoire de la Vie sur la mort!

Qu’est-ce qui fait qu’un être humain entre en conflit avec lui-même?

Dans un monde sous l’empire du péché, les devoirs à accomplir sont définis non par l’Esprit mais par l’intellect! Pour l’être humain d’intellect, selon la Loi d’Attraction du Genre Semblable, il n’aura aucune peine à se soumettre aux lois et aux devoirs instaurés par l’intellect.

Mais pour lêtre humain d’Intuition, comment cela va-t-il se passer?

Il apparaîtra à chaque penseur sérieux et logique qu’il n'est que trop évident qu'un être humain d'Intuition ne puisse pas reconnaître comme justes les devoirs qui lui sont assignés par d’autres êtres humains dominés par leur propre intellect.

De ce fait, inévitablement, l’être humain d’Intuition, confronté à la contrainte sociale de devoir accomplir tous ces faux devoirs, va entrer en conflit avec lui-même. Pour lui aussi, et même tout particulièrement, l'Accomplissement de son Devoir vaut comme l'une des Lois les plus élevées qu’un être humain digne de ce nom se doive d’accomplir et, pourtant, il est simultanément dans l'obligation de se dire qu'en accomplissant les devoirs qui lui sont extérieurement imposés par d’autres il agit contre sa propre conviction. Cruel dilemme.

C’est toujours le même conflit fondamental entre esprit et intellect.

Les formes diversifiées du conflit fondamental

La conséquence en est que des formes naissent dans le for intérieur de l'être humain qui se tourmente ainsi.

Il va donc devenir l’objet de la répercussion de ces formes.

Mais un tel conflit peut revêtir bien des formes.

Selon le genre précis de la forme-pensée ainsi générée lors d’un conflit intérieur une partie correspondante du corps, lors du retour de la forme-pensée, va se trouver con-cernée.



Notes de bas de page:


1 À noter que «le péché» se dit, en langue allemande «die Sünde» et que cette expression, selon les Lois des Nombres, vibre dans le Nombre 666.

2 Loi Fondamentale de la Création, illustrée par les proverbes: «Ce qui se ressemble, s’assemble» et «Dis-moi qui Tu hantes, je Te dirais qui Tu es!».